Récolter des céréales immatures avec un Récolter des céréales immatures avec un bec Kemper (+ vidéo)

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« Faute d'avoir pu bénéficier d'une tête de récolte adaptée lors de notre première campagne de méteil en 2003, nous avons essayé de fonctionner avec l'ensileuse de la Cuma des Deux-Plateaux, équipée du bec Kemper, explique Jean-Claude Roussel. Et ça marche ! »

Au sein du Gaec du Pied-du-Suc, il produit du lait à Mazerat-Aurouze, dans la Haute-Loire, à 700 mètres d'altitude, avec son épouse, Roseline, et leur fils Mickaël. La ration de base est composée de foin, de regain, de maïs ensilage et de méteil.

Chantier. Ludovic Freyssignier (à gauche) est le chauffeur de la Cuma des Deux-Plateaux. Jean-Claude Roussel utilise le méteil dans la ration du troupeau.

Largeur de travail. Le bec Kemper Champion 4500 récolte sur une largeur de 4,5 mètres.

Entraînement. Le bec est entraîné directement en sortie de la transmission des rouleaux d'alimentation de l'ensileuse FX.

Tambours. Le Champion 4500 bénéficie de deux tambours de grands diamètres et deux petits qui alimentent l'ensileuse.

Alimentation. Le mélange de céréales est coupé par les couteaux rotatifs du bec. Comme pour le maïs, les tambours alimentent l'ensileuse.

Modifications. Les deux diviseurs intermédiaires du bec à six rangs ont été modifiés pour la récolte du méteil. Ils sont remplacés par des pointes plus petites.

« Ce mélange de céréales remplace en partie le maïs et apporte un stock de fourrage sûr pour les mois de juillet et d'août, relève Jean-Claude. De plus, les maïs subissent de nombreuses attaques de sangliers, qui engendrent des pertes importantes.  »

La récolte du méteil a lieu en entraide à la fin de juin et offre une utilisation supplémentaire de l'ensileuse.

Outil adapté et satisfaisant

La Cuma, basée dans le même département, à Paulhaguet, récolte les céréales immatures avec une FX 300. Elle évolue à une vitesse de 6 km/h. Le bec Kemper Champion 4500 à grands tambours travaille sur une largeur de 4,5 mètres. Les couteaux circulaires coupent la plante tandis que les tambours alimentent l'ensileuse.

A l'avant du Kemper, les diviseurs sont démontés et remplacés par des petites pointes. Elles favorisent l'orientation des plantes vers les couteaux.

« Après une année de récolte, on a fait appel à notre concessionnaire pour apporter quelques modifications sur le bec », explique Ludovic Freyssignier, chauffeur de la Cuma.

Le flux de matière s'accumulait devant les rouleaux de l'ensileuse et entraînait des bourrages successifs. L'orifice d'entrée a été diminué, garantissant un tapis de matière constant, à l'image d'une tôle à regain sur une presse.

La hauteur de coupe varie de 15 à 20 cm. Cela ne pose aucun problème aux agriculteurs.

« Ce qui reste sur la parcelle ne vaut rien », argumente Jean-Claude. Après huit campagnes et une quinzaine d'hectares récoltés chaque année par les adhérents de la Cuma, le bec apporte de la satisfaction.

« Nous n'avons pas eu besoin d'investir dans une coupe spécialisée, et l'ensileuse équipée du bec réalise beaucoup d'heures », continue Jean-Claude. Pour le transport, le bec se replie et rentre dans le gabarit routier.

« En cas de problème sur la FX, la fixation du Kemper a été modifiée par le concessionnaire et s'adapte sur la seconde ensileuse de la Cuma, une FR 9040 », complète Ludovic.

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